Trifox a un pitch de départ proche du néant. Notre héros est tranquille, posé dans le canapé, en train de regarder la TV quand une bande de scélérats lui volent sa télécommande. Le voilà, donc parti en quête de retrouver le précieux sésame afin de ne pas louper les poules de la Coupe du Monde…
Trifox se rapproche d’un Lucky’s Tale par ses graphismes. Basé sur le moteur Unity, il plonge dans un univers proche d’un livre pour enfants. La notion de trinité vient dans le fait de choisir la spécialisation de notre renard : Guerrier, Mage ou Technicien ou même de mixer le tout afin d’obtenir un héros à notre image.
Le gameplay outre le saut, le double saut, le dash, du classique donc, vous demandera d’assigner les coups ou pouvoirs aux différentes gâchettes et c’est en cela que la jouabilité pour les plus jeunes risque d’être compliqué. Les plus jeunes, je le dis étant père, ils n’ont pas la même facilité que les adolescents ou les adultes avec les gâchettes. Ajoutez à cela, certains angles de vue qui vont mettre à mal la dextérité de ces mêmes chérubins à sauter lors des phases de pure plateforme… il me semble que cela risque d‘être compliqué pour le public à qui le jeu se destine principalement.
Car avouons-le tout de suite, pour un adulte, même si c’est dans l’ensemble bien réalisé, c »est du déjà vu et déjà joué. Mais ces dernières années, ce style étant tellement tombé en désuétude que certains adultes peuvent y trouver leur compte.
D’autant plus, que les environnements sont variés et les situations de gameplay également avec, par exemple, un passage en scrolling horizontal en wagonnet, des gemmes à trouver pour la collectionnite qui ne sont pas forcément très simple à dénicher afin de compléter le niveau à 100%, des boss sympathiques entre une grosse pieuvre, des voleurs de style pirate… Les nostalgiques devraient y prendre du plaisir même si la durée de vie est assez faible.
Un jeu tout mignon, old school, mais qui loupe par ses choix de gameplay, le jeu familial par excellence auquel on voudrait jouer par temps pluvieux. Nous glisser avec nos rejetons, afin de réchauffer nos cœurs à 19°C. Pourquoi ne pas avoir penser à un mode de joueurs ? Cela aurait permis l’entraide et l’accompagnement… en 2022. Dommage !