Phantom Fury Phantom Fury est un FPS qui rend hommage aux classiques du genre, et ça tombe bien car j’ai été bercé avec les Doom-Like des années 90. Mais est-ce que ce FPS néo-rétro publié par 3D Realms est à la hauteur de ses glorieux ainés ?
Dans Phantom Fury, on incarne Shelly Harrison aka Bombshell, une guerrière dans un futur alternatif plus ou moins éloigné. Après les événements du jeu Ion Fury sorti en 2018, Shelly se réveille d’un coma et découvre qu’elle est maintenant équipée d’un bras bionique surpuissant. Sa mission est de mettre la main sur un engin de destruction massive appelé le Demon Core. L’aventure de Shelly nous mène dans les profondeurs d’un laboratoire secret aux canyons désertiques du Midwest américain, en passant par les rues de Chicago. Elle dispose d’un vaste arsenal d’armes, allant du bâton électrique au fusil à pompe, en passant par des armes plus originales comme une boule de bowling explosive. Plus d’une vingtaines d’armes sont de la partie. Pour bien utiliser ces armes, de nombreux ennemis viennent nous barrer la route comme des soldats, des drones, des cyborgs, des mutants zombies… Bref, de quoi rire en famille ou pas, puisque c’est un jeu uniquement jouable en solo.
Niveau réalisation, comme indiqué en introduction, Phantom Fury est un FPS qui esthétiquement peut faire penser à un jeu oldschool mais ce n’est pas le cas, quelques effets de lumière et contrôles comme les glissades viennent rafraîchir une recette qui aurait pu sembler vieillotte.
Cela étant, le jeu nous perd parfois car il se joue à l’ancienne sans avoir d’indications constamment à l’écran. Les environnements sont variés mais la structure des niveaux est assez convenue. Le démembrement des ennemis rappelle un certain Soldier of Fortune. Les interactions avec les objets font penser à Duke Nukem 3D. On retrouve des mécanismes qui peuvent faire penser à Half-Life aussi. Mais dans l’ensemble ses inspirations sont assez timides. Même les tentatives d’humour un peu bourrines sont trop édulcorées pour être réellement marrantes. Les quelques Boss à battre ne sont pas tellement mémorables non plus.
Des compétences à débloquer sont là pour tenter de faire évoluer le gameplay tout au long de l’aventure, ça marche bien là aussi sans innover pour autant.
Phantom Fury se joue bien à la manette mais souffre peut-être d’une visée perfectible, néanmoins les mouvements sont assez efficaces. Cependant la gestion des armes est un peu fouillis et peu poser problème pendant des assauts un peu tendus...
En somme, Phantom Fury ressemble à une Madeleine de Proust mais n’en a pas la saveur. Le jeu est équilibré mais manque de folie et de personnalité. Il contentera les quadras en mal de FPS bourrins mais pas trop. C’est frustrant car Phantom Fury partait sur de bonnes bases pour proposer quelque chose de percutant et au final le rendu est bien timide.
Replay de notre Live Découverte Phantom Fury :