Je ne connaissais pas trop le studio Artifex Mundi, mais je dois avouer qu’il maitrise bien les petits jeux d’aventure à la sauce point and click sur écran fixe. J’avais découvert Evantide : Slavic Fable à la fin de l’été, avec un petit plaisir coupable, car je ne m’y attendais pas, et ce jeu m’a passionné sur une soirée. Et lorsque j’ai vu arrivé Enigmatis 2: The Mists of Ravenwood, qui est du même éditeur et qui utilise clairement le même moteur de jeu et les mêmes mécaniques de gameplay je me suis dit « chic je vais encore passer une bonne soirée » et ce fut le cas.
L’histoire est un peu plus sombre et fantastique que celle de Slavic Fable, avec une sombre affaire d’enlèvement, d’esprit malin, de corbeau géant et de sorcier. C’est la suite d’Enigmatis, sorti en 2011 sur PC et smartphone, mais pas besoin d’avoir joué au premier pour se mettre dans le bain. Après avoir joué à Slavic Fable, j’ai de suite pris mes marques, avec le gamplay simple, les énigmes qui prennent pas la tête, et une petite histoire qui accroche suffisamment pour nous occuper pendant 4/5 heures.
Techniquement parlant on est dans le copier coller que Slavic Fable, donc c’est mignon, mais cela casse pas trois pattes à un corbeau mystique. L’ambiance est plus sombre, et les effets spéciaux sont un peu mieux gérés, mais on pourrait presque penser qu’on joue au même jeu sur un pur plan graphique. Le même défaut est de retour à savoir une bande son répétitive, mais bon, il faut croire que le budget n’est pas suffisant pour envoyer du pâté niveau musique.
Enigmatis 2: The Mists of Ravenwood est un petit jeu sympa comme Slavic Fable. Il y a toujours la bonne surprise de la petite campagne bonus une fois qu’on a finit le jeu. Bref, je vous le conseille, entre deux AAA pendant ces fêtes de fin d’année.