Tourner en rond dans un jeu de course moisi : comment souffrir pour pas cher!
Préparez-vous à vivre une des expériences les plus palpitantes depuis le tricotage de vos chaussettes par votre grand-mère ! Dans Speedway Racing, vous allez ressentir toute l'émotion de tourner en rond à des vitesses incroyablement peu convaincantes. À plus de 350 km/h, vous devrez éviter des collisions tout en vous demandant si c'est vraiment ça, la vie de pilote de course.
Ah, les graphismes ! C'est comme si quelqu'un avait eu un coup de nostalgie pour les jeux d'arcade des années 90 et avait décidé de les recréer avec le budget de la soirée de fin d'année XboxOrNot. L'aliasing en moins, les textures douteuses en plus. On dirait que le moteur graphique a été conçu par des chèvres nostalgiques de l'époque de la PlayStation 1. Oui, avouons le, la 3D était moche à l'époque.
Les circuits, quant à eux, sont une véritable ode à l'art du tournis. Des ovales à n'en plus finir, en espérant justement que cela finisse. Et ne parlons pas de l'IA, qui semble être en mode "Touriste en visite au musée". Les adversaires ne font pas preuve d'une grande intelligence, à moins que de suivre un rail ou se cracher tout seul ne soit une stratégie de course avancée.
La physique des véhicules ? On dirait qu'ils ont été conçus par des ingénieurs en culottes courtes qui ont étudié la mécanique avec des petites voitures à friction. Le réalisme est à des années-lumière, remplacé par des tonneaux aléatoires, des dérapages incontrôlables et des murs qui arrêtent nets et sans bavure. Une sorte de parc d'attractions défectueux, mais sans le pop corn et le hotdog.
La bande sonore... Ah, la bande sonore. Une boucle infinie de bruitages qui vous feront vérifier si vous n'avez pas accidentellement lancé une machine à laver en même temps que le jeu. Et cette musique rock qui vous rappellera vos pires cauchemars auditifs. On dirait que les développeurs avaient besoin d'une thérapie musicale, et ils ont décidé de nous la faire partager. Merci, mais non merci!
Et que dire de la direction de la voiture ? C'est comme essayer de diriger une brouette avec des roues carrées. Parfois, sans avertissement, vous vous retrouvez à faire des figures acrobatiques dignes d'un spectacle de cirque : 360 degrés, envolées mystérieuses et tête-à-queues inexpliqués sont au rendez-vous. Le mystère de la gravité selon Speedway Racing, sans doute. Bon j'avoue, c'est rigolo au début pendant 5 minutes comme lorsqu'on zappe sur un gros nanar qui passe sur NRJ12. Mais de là à vouloir jouer plus longtemps...
Ce n'est pas fini! Six circuits incroyablement différents les uns des autres (non), et trois modes de jeu pour vous faire apprécier chaque centime de votre achat sont également là. Et si vous voulez rendre l'expérience encore plus inoubliable, pourquoi ne pas jouer en multijoueur local ? Une bonne soirée entre potes pour se moquer collectivement d'un jeu qui aurait mieux fait de rester au garage.
Speedway Racing est un véritable chef-d'œuvre... du mauvais jeu. Des graphismes avec un rendu rétro(viseur) réalisés à la perfection (ou pas), une IA qui ferait honte à un mannequin de crash test, et une physique des véhicules sortie tout droit de l'imagination d'un enfant de cinq ans. Ce jeu est une perle rare, dans le sens où vous seriez rares à vouloir y jouer.