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Je ne présente plus Ratalaika Games qui nous abreuve de jeux narratifs. Ici, ils sont avec Penguin Pop Games pour Animal Lover, une comédie (mais pas que) sur l'amour, les animaux et la nudité !
Je vois votre œil qui brille alors imaginez la tête de l'héroïne que vous incarnez lorsque son quotidien d'apprenti véto se transforme lorsqu'elle embrasse avec innocence l'un de ses pensionnaires. Le gentil hamster se transforme en beau gosse et en beau gosse nu ! De là, vous allez tout plaquer ou presque comme un chevalier MASK pour aider le beau jeune homme à trouver des fringues mais également à vaincre la malédiction qui le frappe. Comme de par hasard, d'autres sont aussi affligés par ce sort et ce sera autant d'animaux que de beaux gosses dénudés. Au passage, on apprend à les rendre meilleurs et pourquoi pas à trouver l'amour.
Sur le papier et raconté comme ça, cela semble rigolo et Animal Lover essaie de l'être mais je me suis fait giga chier : manque de rythme et blablas convenus sur des situations déjà vues puissance mille. A cela s'ajoute des phases de dialogues super longues avant que l'on ait un choix de dialogue qui s'avère assez réduit et parfois sans importance. Certes, il arrive que nos choix pèsent et les 1001 succès du jeu dépendent aussi de notre capacité à tenter des trucs mais honnêtement, le rythme, les blagues, rien n'y fait, on a envie de mettre le jeu en automatique et de répondre à Jingoro sur Twitter sur qui est le plus fort entre Bebop et Rocksteady !
Techniquement, Animal Lover n'est pas non plus porté par une direction artistique de fou. Déjà, les quatre décors, qui se battent en duel, ressemblent à des décors de carte postale sur Paint ! Un effet de flou qui m'a fait vibrer autant que les deux pistes musicales du jeu qui alternent entre le piano bar en fin de soirée et le riff sauvage qui vient presque vous faire sursauter sans raison. Les personnages sont en mode dessin animé mais rien de révolutionnaire au final.
Animal Lover pourrait intéresser quelques fans de situations incongrues mais au final, c'est le sommeil qui viendra sûrement nous trouver en premier malgré des options et des choix qui existent mais qui sont noyés dans un rythme et une technique fadasse.